Ce roman historique est la suite du roman Terres Pouilleuses. L’auteure nous plonge dans les années noires de la seconde guerre mondiale de 1939 à 1945 et nous raconte comment certains membres des deux familles de Terres Pouilleuses vivent cette période.
Dans une France divisée sur fond de dénonciations, de collaborations avec l’ennemi pour tenter de mieux vivre, des réseaux de résistants naissent pour repousser et vaincre les allemands. Des hommes sont prisonniers, pour certains déportés, pour d’autres sur le front. Des femmes françaises tombent amoureuses des soldats allemands et donnent naissance. Je vous laisse imaginer, lorsque le prisonnier s’il a survécu vit les retrouvailles.
Un période où il n’y a plus rien pour les français, tout est réquisitionné par les allemands, matériels et nourriture. Seuls ceux et celles qui vivent en campagne arrivent à s’en sortir mieux que les autres.
Pourquoi j’ai été attiré par ce livre?
Je voulais aller au bout de ma démarche sur les deux romans historiques que l’auteure Catherine Messy nous livre.
Qu’est-ce que raconte ce livre?
Les premiers chapitres sont une redite du premier roman et j’ai trouvé cela trop long pour en venir à la période de la seconde guerre mondiale. Par contre, une fois dans cette période, j’ai pu vivre certaines situations.
L’héroïne principale de ce roman, Léonie, va comme sa grand-mère lors de la première guerre tenter de renouer les liens avec les terres de Champagne pour résister à la guerre. Cette terre nourricière qui sera pour elle et ses proches comme un sas de protection et surtout un environnement pour combattre les allemands afin de regagner la liberté.
J’ai apprécié tout particulièrement le rôle que certaines femmes avaient endossées pour permettre à la résistance de s’organiser. A la lecture de certains passages, j’ai compris toute la difficulté de rester dans le silence le plus profond pour ne pas être soit dénoncé ou attrapé par la Gestapo. Durant cette période à tout moment, l’on pouvait être abattu sur place ou être fait prisonnier et partir dans un camps pour ne jamais en revenir.
Ce que j’ai aimé ou pas!
Je n’ai pas apprécié le début du roman car j’ai eu l’impression de relire Terres pouilleuses. Je n’ai pas trop apprécié tout ces nouveaux personnages qui entrent en scène et qui n’apporte pas grand chose finalement a ce que l’on pourrait attendre de la période 39-45. Par contre, dès que l’on se retrouve dans la description de cette période je dois avouer que j’ai eu froid dans le dos.
J’ai appris beaucoup sur le risque pour les femmes de se faire avorter, le rôle important de certaines d’entre elles pour combattre les allemands, la vie et l’organisation des milices, et toutes les dénonciations qui déshumanisent la société française. J’ai été le temps de la lecture révolté jusqu’au moment historique de la libération. La libération d’une France vaincue et des français qui se déchainent sans limite sur les collabo et sur les femmes qui les ont trahies.
Cinq années de frustrations qui explosent à la libération.
Envie de le lire?
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2 Commentaires. En écrire un nouveau
Merci, Stéphane, pour cette critique. Je tiens à préciser que Terres Belliqueuses n’est pas la suite de Terres pouilleuses. Ces deux romans sont la présentation de deux moments- clés de la vie d’une femme, Léonie, confrontée à deux guerres. D’où la nécessité d’évoquer les origines et le cheminement de ce personnage pour ceux qui ne n’ont pas lu ou ne liront pas Terres pouilleuses. Vous avez néanmoins trouvé quelques points positifs au récit, et je m’en réjouis.
Merci Catherine pour votre commentaire et vos éclaircissements sur la position de vos deux romans.